10 expressions anglaises à la traduction complètement délirante

Crédits : Montage La Liste, Floriane Bourrelly

Nos expressions françaises nous donnent parfois envie de nous tirer les cheveux. Il faut avouer que nos amis d’outre-Manche ont été tout aussi inspirés que nous en matière d’expressions hurluberlues. La traduction de la langue de Shakespeare à celle de Molière donne parfois des résultats totalement délirants. Nous ne sommes pas sortis de l’auberge !

1/ « Il pleut des chats et des chiens »

De l’anglais : It’s raining cats and dogs. Cette expression correspond à notre « Il pleut des cordes ». À l’époque où les maisons étaient construites en toits de paille, les animaux se tenaient chaud au niveau de la toiture. Lorsqu’il pleuvait, le toit devenait glissant et les animaux (notamment les chats) faisaient irruption dans la maison. D’où cette expression.

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2/ « Je pourrais manger un cheval »

De l’anglais : « I could eat a horse ». Une façon d’exprimer que vous avez une faim de loup ! Concrètement, manger un cheval, même un poney shetland, est impossible, à moins de se gaver d’une sacrée quantité de lasagnes…

3/ « Quand les cochons voleront »

De l’anglais : When pigs fly. Tout aussi sarcastique que l’expression française « Quand les poules auront des dents », cette expression exprime la probabilité minime (voire nulle) qu’un événement se produise.

4/ « Prendre la garde du cimetière »

De l’anglais : Work the graveyard shift. Chez nous, nous dirions tout simplement  » travailler de nuit « . Alors, quel rapport avec le cimetière ? Cette expression trouve son origine au 19e siècle, époque à laquelle des villageois avaient missionné un veilleur de nuit pour garder leur cimetière, ayant une  peur panique des morts-vivants. Normal…

5/ « Quand la merde atteint le ventilateur »

De l’anglais : When the shit hits the fan. Cette expression n’a pas vraiment d’équivalent français. Elle fait référence aux potins, aux  » bombes qui viennent à exploser  » et expriment une situation qui « ne sent pas bon ». Charmante métaphore… Chaud devant !

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