5/ Quel fuseau horaire pour le pôle Nord ?
La situation du pôle Nord est si particulière qu’il n’y a aucun fuseau horaire officiel en vigueur. Le territoire n’appartient en effet à aucun pays, même si des tensions internationales existent pour le contrôle de l’Arctique. Néanmoins, comme il n’y a pas de campement permanent, nul besoin d’établir une heure de référence. Les personnes s’y rendant utilisent l’heure de la zone géographique de leur choix.
6/ Le drapeau de la discorde
En 2007, deux sous-marins russes ont atteint le plancher océanique sous le pôle Nord. Ils y ont alors planté un drapeau russe d’un mètre de long. Par cette action, la Russie s’est approprié symboliquement l’Arctique. Or, ce territoire riche en ressources naturelles (pétrole et gaz notamment) fait l’objet de tensions entre les pays voisins du cercle polaire. Le Canada et le Danemark ont ainsi protesté à la suite à l’évènement, car ils ont eux aussi des vues sur les sous-sols du pôle Nord. Par ailleurs, le réchauffement climatique exacerbe d’autant plus ces frictions géopolitiques. La fonte des glaces permet effectivement l’exploitation de certaines ressources autrefois inaccessibles. Les tensions ne sont d’ailleurs pas près de s’arrêter puisqu’il pourrait ne plus y avoir de banquise d’ici trente ans au pôle Nord.
7/ Le soleil se lève et se couche une fois par année
Nichés au sommet du globe, les pôles Nord et Sud subissent plus qu’ailleurs le changement d’inclinaison de la planète au fil de l’année. Ainsi, le soleil se lève sur l’Arctique une fois à l’équinoxe de printemps le 20 mars et se couche le 22 septembre. Une année au pôle Nord est donc constituée d’une seule grosse journée où la nuit et le jour durent chacun 6 mois.
8/ Le père Noël et le pôle Nord
Dans cette liste de faits étonnants sur le pôle Nord, nous vous avons un peu menti quand nous avons dit qu’aucun campement permanent n’est établi sur la banquise. Le père Noël est en effet l’unique habitant à l’année de l’Arctique. On doit cette installation imaginaire à l’Américain Thomas Nast. En 1863, cet illustrateur a en effet participé avec d’autres artistes à l’évolution de la figure de Saint-Nicolas vers le père Noël que nous connaissons et qui est réputé vivre au pôle Nord. Pourquoi là-bas ? Au milieu du XIXe siècle, les expéditions polaires rencontraient un certain succès auprès du grand public, ce qui aurait inspiré Thomas Nast.
