Vous mangez du poisson ? 10 espèces à éviter pour rester en bonne santé

poissons les plus pollués
Crédits : Encelade Media Group

Si le PNNS (Programme National Nutrition Santé) recommande de manger du poisson au moins deux fois par semaine pour faire le plein de nutriments, en revanche, certains poissons plus ou moins contaminés sont à éviter. On ne vous dit pas tout…

Chaque année, nous achèterions en moyenne 34 kilos de produits marins. Un poids qui propulse la France à la cinquième position dans le top européen des mangeurs de poisson ! Si la pêche locale fait vivre 16000 marins français, cela ne suffit malheureusement pas à nous rassasier et les importations sont légion. Les chiffres parlent d’eux même : 70 % du poids total consommé chaque année proviendrait de mers étrangères. Niveau environnement, la pêche n’est pas mieux lotie que l’agriculture bovine. Microplastiques, œstrogènes, méthylmercure ou perturbateurs endocriniens, les substances nocives déversées dans l’océan par divers moyens débarquent dans nos assiettes. Et certains poissons sont plus à même de les absorber que d’autres…

Manger du poisson, mais pas n’importe lequel

La pollution ne concerne pas tous les poissons de la même façon. Certains sont plus sensibles que d’autres à leur contamination. On retrouvera ainsi plus de toxines dans la chair de poissons de rivière que de poissons d’eau de mer. C’est le cas de l’anguille ou de la carpe, par exemple. En revanche, toutes les espèces sont concernées par les microparticules de plastique, les produits pharmaceutiques et chimiques. La solution ? Privilégier les poissons issus de la pisciculture locale et biologique dès que possible, voire réduire sa consommation (les alternatives nutritionnelles existent). Et en tout cas, ne pas abuser des 10 espèces suivantes ! Manger du poisson oui, mais pas n’importe lequel.

espèces en voie de disparition poisson
Crédits : Wikimedia Commons

Ce classement a été réalisé dans l’ordre croissant, du poisson à éviter absolument de manger au poisson à consommer avec vigilance et modération (à partir du 8, le saumon). Critères : contamination par le mercure, PCB et pesticides.

1/ Le requin

En dehors du fait qu’il avale beaucoup de cochonneries humaines, le requin est de toute façon un poisson à protéger, plutôt qu’à massacrer sur l’autel du bon plaisir de son palais…

2/ Le marlin

Des études ont révélé que le marlin, mais aussi le thon et l’espadon, contiennent dans leur chair foule de perturbateurs endocriniens. Vous n’êtes pas sans savoir leur réputation sur la santé. Si ce n’est pas le cas, voici une petite piqûre de rappel : diabète, troubles neurologiques, démence ou maladie d’Alzheimer…

3/ L’espadon

Comme son ami le marlin, l’espadon contiendrait des perturbateurs endocriniens, en plus d’être victime de surpêche. Rien que pour ça, on arrête de l’accueillir dans notre assiette.

4/ La lamproie

La lamproie, encore un poisson à éviter, qui n’est malheureusement pas immunisé contre le plomb, le cadmium et le mercure.

5/ Le brochet

Très sensible à la pollution humaine, le brochet n’est pas épargné. En effet, plus un poisson est gros (ou s’il s’agit d’un prédateur, comme le requin), plus les risques de concentration de mercure augmentent.

poissons les plus pollués
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