Médecine moderne : les origines surprenantes de 10 traitements et médicaments populaires

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La médecine moderne en a des choses à cacher ! Connaissez-vous l’origine des médicaments que vous pourrez être amené/e à avaler, si ce n’était pas déjà fait ?

Si certains composants font partie de nos méthodes de guérison depuis des lustres, d’autres ne sont pas apparus avant que la médecine n’évolue. Néanmoins, les anciens procédés n’échappent jamais aux innovations dans notre société où la science s’impose. De nos jours, prendre des médicaments paraît normal et peut-être même un petit peu trop… Vous serez sans doute surpris/e en découvrant les origines surprenantes de ces 10 remèdes de la médecine moderne !

1/ La pénicilline, de la moisissure à l’état pur

En tout, trois prix Nobel de médecine ont été décernés en l’honneur de travaux sur la pénicilline. Dans les années 1930, Alexander Fleming entame les recherches, poussant d’autres scientifiques tels que Chain et Florey à suivre ses traces. Simple moisissure au début, la pénicilline est alors cultivée via du matériel de production laitière. Plus tard, des cantaloups moisis, une variété de melons, ont permis aux chercheurs de faire avancer leurs travaux de façon spectaculaire. Durant la Seconde Guerre mondiale, la pénicilline aidera de nombreux soldats à soigner leurs blessures et commencera se produire en masse à travers le monde.

2/ Le viagra, un remède de la médecine moderne découvert par hasard

La découverte de la petite pilule bleue s’est faite au Pays de Galles totalement par hasard. Les scientifiques expérimentaient un traitement préventif contre l’angine de poitrine, mais les effets secondaires observés sur les volontaires en surprirent plus d’un ! C’est de là qu’est né le viagra, désormais destiné à améliorer la fréquence érectile. Sa commercialisation débute en 1998 et le viagra est depuis considéré comme le premier traitement oral contre le dysfonctionnement de l’appareil reproducteur masculin.

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3/ La cisplatine, un remède de la médecine moderne contre les cellules cancéreuses

La cisplatine est une substance utilisée pour traiter le cancer des testicules, notamment. Selon des estimations, elle soignerait 90% des patients atteints. C’est le chimiste Barnett Rosenberg qui a découvert les propriétés de la cisplatine dans les années 1960 sur un coup de chance ! Il expérimentait une hypothèse incluant des champs électriques pour atténuer les affections causant des problèmes intestinaux. Il remarqua que l’utilisation d’électrodes en platine permettait d’éviter la division des cellules et parvint à isoler les propriétés anticancéreuses de la cisplatine. Depuis, elle est utilisée dans les hôpitaux et contribue au rétablissement de nombreux malades du monde entier.

4/ Le LSD, réutilisé par la médecine moderne pour soigner le stress

Cette substance hautement hallucinogène peut avoir une vocation apparentée à la médecine moderne. Récemment, des scientifiques ont démontré qu’elle pouvait aider les malades à se remettre des troubles de stress post-traumatique. Cependant, son utilisation se doit d’être scrupuleusement dosée, au risque d’en subir les effets secondaires. Dès 1938, Albert Hoffmann constate les propriétés oniriques puissantes que l’on associe au LSD, en l’ingérant par accident. Il cherchait un moyen de stimuler la circulation sanguine. Ce n’est pas le LSD qui lui permit de faire une découverte dans ce domaine… La drogue est ensuite devenue le symbole du mouvement hippie flower power dans les années 1960.

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5/ Le traitement contre l’alcoolisme

Deux chercheurs danois, Hald et Jacobsen, testèrent le disulfirame dans un traitement antiparasitaire. Les deux scientifiques ont ensuite ingéré eux-mêmes la solution qu’ils avaient concoctée afin d’en déterminer les effets. Mais après une soirée légèrement arrosée, leur organisme devint terriblement malade : diarrhées et vomissements au rendez-vous. Ils en conclurent que disulfirame et alcool ne faisaient pas bon ménage… De nos jours, on utilise cette drogue pour diminuer l’addiction à l’alcool, car elle agit comme un agent dissuasif.

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