5/ Kaliazine (Russie)
On déplaça plus haut ce que l’on put (et voulu aussi certainement) de Kaliazine. Le reste repose depuis 1939 sous le réservoir d’Ouglitch situé sur le cours supérieur de la Volga. La seule partie de la vieille ville qui demeure visible est le beffroi de l’église Saint-Nicolas. Le magnifique ouvrage sert encore durant des offices pour les chrétiens orthodoxes. On y accède en bateau ou chaussé de patins à glace l’hiver !
6/ Bezidu Nou (Roumanie)
De l’église catholique de Bezidu Nou, seul un morceau d’un muret demeure debout. Sa flèche s’effondra malheureusement en 2014 comme ultime symbole de la tragique histoire de ce village roumain submergé sous un lac de barrage en 1988. Avant que l’administration du dictateur Nicolae Ceaușescu décide de son immersion, la petite localité abritait une communauté religieuse vivant en paix et en harmonie. Il s’agit sans doute la plus triste des histoires de ces villages engloutis sous les eaux.
7/ San Romà de Sau (Espagne)
San Romà de Sau était déjà abandonné quand l’État espagnol créa le réservoir de Sau en 1963. Nul besoin donc d’évacuer ce petit village datant du Xe siècle. Il n’en reste qu’une église construite durant lu XIe dont le clocher semble flotter sur les flots. En temps de sécheresse, le bâtiment devient complètement visible et l’on peut même s’y rendre les pieds au sec !
8/ Graun (Italie)
Les 163 maisons de Graun disparurent en 1950 sous le lac de Resia utilisé comme réservoir pour un barrage. Heureusement, elles ont été reconstruites un peu plus haut, mais l’église est restée prisonnière des eaux, enfin, presque… En effet, le clocher sort fièrement de la surface tel un fabuleux phare. Récemment rénové, il fait le bonheur des touristes en hiver quand la glace permet de s’y rendre en patin.