Halloween, les hot-dogs ou les hamburgers, des clichés typiquement américains qu’on a toujours cru provenir d’Outre-Atlantique. Et si on vous disait en fait que les burgers sont allemands, que le Coca vient de chez nous ou encore que la fête préférée des sorcières et des enfants gourmands est issue d’une tradition irlandaise, vous y croirez ? Il va bien falloir, car tout cela s’avère vrai ! Non, les américains n’ont pas tout inventé…
1/ La fête d’Halloween : irlandaise
Halloween est à l’origine une fête celtique d’origine irlandaise, qui s’envisageait comme le nouvel an Celtique ! En effet, le calendrier ne se terminait pas le 31 décembre, mais le 31 octobre. Cette dernière nuit de l’année était celle du dieu de la mort, Samain. Les nuits se rallongeant, la légende raconte que les fantômes en profitaient pour rendre visite aux vivants. Ainsi, pour éviter que les celtes avaient le rituel de se vêtir de costumes effrayants pour faire peur aux fantômes. Ce sont les immigrés irlandais qui ont apporté avec eux la tradition d’Halloween aux USA par la suite.
2/ Le hamburger : allemand
Le mot « hamburger » fait tout simplement référence à la ville où il est né, traduction allemande de « Hambourgeois », personne habitant la ville de Hambourg. La recette du hamburger aurait été importée aux États-Unis par des immigrés allemands vers la fin du 18e siècle. Il s’agissait à l’origine du plat unique servi sur les lignes de la Hapag, compagnie maritime reliant Hambourg aux États-Unis, consistant à mélanger un steak de bœuf salé avec des oignons et de chapelure, parfois fumé, pour pouvoir être conservé durant la traversée en bateau.
3/ Le coca cola : français
Le coca pourrait bien avoir été français ! C’est le pharmacien américain John Pemberton qui mit au point en 1885 la première recette du Coca-Cola, à l’époque boisson alcoolisée, la baptisant le French Wine Coca, en référence à un cocktail bien de chez nous… Cet ancêtre du Coca-Cola était à l’époque une boisson alcoolisée à base de feuilles de coca, de noix de kola et de damiana, inspirée par un cocktail 100 % français à base de vin rouge.
4/ Le hot-dog : allemand
Ce sont les immigrés allemands, friands de leur saucisse de Francfort, qui auraient répandu le hot-dog aux Etats-Unis. La légende raconte qu’un vendeur de saucisses new-yorkais, ayant pour habitude de servir ses saucisses chaudes avec une paire de gants pour éviter à ses clients qu’ils ne se brûlent, demanda un jour à un boulanger de lui fabriquer des petits pains sur lesquels il déposa la fameuse saucisse, manquant ce jour-là de gants. Le terme « hot-dog » ferait allusion au teckel, ce chien rapporté lui aussi par les immigrants allemands.
5/ Le jean : français
Le jean a un long passé derrière lui : il serait d’abord né à Gênes au 16e siècle, ville réputée pour ses toiles de laine mélangées à du lin servant à fabriquer, entre autres, des voiles pour les navires et des pantalons solides pour les marins s’y embarquant. Importée ensuite en Amérique, la toile s’anglicise et sa prononciation se transforme en « jeans », en référence à la ville italienne. Dans les années 50, un certain Levi Strauss tente de vendre aux mineurs des bâches faites dans ce même tissu. À l’origine décliné en brun, le pantalon revêtira ensuite la couleur bleue qu’on lui connait bien, et confectionné dans un tissu beaucoup moins lourd, en coton, appelé « denim » par les Américains, en référence au sergé de la ville de Nîmes, étoffe produite depuis le 17e siècle.