Des châtiments, punitions et supplices très étranges, dont certains auraient été cachés par la justice, ou peu révélés au grand jour.
Voleurs, assassins et autres criminels furent de tout temps punis par quelconque expiation, fatale ou non. Mais le temps passe et les châtiments ne se ressemblent pas. Certains ont été relégués aux oubliettes, se faisant voler la vedette par la très fameuse guillotine, la foudroyante chaise électrique ou l’horrible supplice du bambou…
1/ La cloche à ivrogne
Tous les châtiments n’étaient pas faits pour tuer. Certains avaient le pouvoir d’embarrasser ses victimes, un moyen de les dissuader de recommencer… La cloche à ivrogne en faisait partie. Cette méthode consistait à faire revêtir une barrique en bois avec des trous pour y glisser la tête et les bras. Ainsi harnaché, l’incorrigible ivrogne, ayant du mal à évoluer, zigzaguant sans avoir bu une goutte, aurait été mieux sensibilisé aux dangers de l’alcool ! En plus de jouir d’une belle humiliation…

2/ Le dauphin de Risso
Un châtiment qui remonte à l’empire de Napoléon, et réservé aux marins ayant commis une infraction. Le principe ? Lier les mains du malheureux au-dessus de sa tête et verser des seaux d’eau gelée à l’intérieur de ses manches. Le nom de cette punition s’expliquait par le bruit du moussaillon, similaire à celui d’un dauphin de Risso.

3/ La cangue
Le châtiment chinois par excellence au cours du 17e siècle. Attifé d’un panneau de bois autour du cou, le prisonnier était contraint de demander de l’aide aux passants pour s’alimenter. Il lui était en effet impossible d’atteindre sa bouche. Une certaine variante du pilori…

4/ Le Welsh Not
Le « Welsh Not » (littéralement : Pas de gallois) était un système correctif qui dissuadait les enfants de parler gallois pour leur inculquer l’anglais dès le plus jeune âge. Si l’un d’eux venait à enfreindre cette loi, on lui passait alors autour du cou un bloc de bois gravé des initiales W.N. Si le jeune détenteur de ce collier venait à entendre un autre enfant parler sa langue, il pouvait lui déléguer le morceau de bois. À la fin de la journée, l’enfant qui avait le totem tant redouté autour du cou se faisait rouer de coups…
5/ Le tapis de course
Le tapis de course aurait été un instrument de torture physique en 1817 ! Il n’en reste pas moins un ancêtre du tapis de course sur lequel nous transpirons aujourd’hui dans nos salles de sport. Introduite dans la plupart des prisons anglaises, cette méthode de châtiment épuisante consistait à faire courir ou marcher un prisonnier des jours et des jours, ou des heures pour les plus chanceux. Le mécanisme faisait appel à une roue hydraulique, à l’image des roues pour chevaux…
