Cinéma : 9 films accusés de blasphème qui vous donneront envie de courir les voir !
6/ Le Miracle, de Roberto Rossellini
Rebaptisé The Miracle dans les pays anglophones, ce film choc d’une quarantaine de minutes est sorti en 1948 sous le nom de Il Miracolo. Il met en scène une paysanne simple d’esprit, convaincue d’être la Vierge Marie. Entraînée dans l’alcoolisme par un vagabond qu’elle prend pour Joseph, elle découvre les joies de la beuverie, puis persuadée d’être enceinte du Christ… Trop s’en fut pour les autorités religieuses, qui décidèrent de bannir le film illico !
7/ The Devils, de Ken Russel
Adapté d’un livre d’Aldous Huxley, le film britannique interdit aux moins de 12 ans met en scène un abbé français qui s’oppose à l’autorité du roi Louis XIII. Le monarque l’accuse de sorcellerie, suite à l’annonce d’une religieuse sensuelle du couvent, se déclarant possédée… L’histoire s’inspire de faits réels (le cas Urbain Grandier, 1634).
En Grande-Bretagne, la militante Mary Whitehouse décide d’agir pour interdire le film dans tous les cinémas du pays, organisant des sittings réguliers avec son groupe de folk. Elle ne fut pas la seule à s’indigner, et l’oeuvre fut retirée de plusieurs établissements.
8/ Je Vous Salue Marie, de Jean-Luc Godard
Un film français fait son entrée au rang des grands damnés : le Je vous Salue Marie sensuel de Godard, un film au titre pieux loin de l’être ! Marie est la fille d’un garagiste, Joseph est chauffeur de taxi. Mais depuis deux ans, leur amour n’est que platonique. Un soir, l’archange Gabriel se matérialise devant Marie, l’apparition divine laissant quelques traces dans le corps de la jeune vierge…
Plusieurs associations révoltées firent campagne pour interdire le film accusé de blasphème dans la plupart des cinémas, en vain. La cour supérieure de Paris fait objection. Certains détracteurs firent irruption dans un cinéma de Versailles et détruisirent la bobine du film. Au Festival de Cannes, ce fut au tour de son réalisateur de payer, avec un tarte à la crème en plein visage…
9/ Ro.Go.Pa.G., de Godard, Pasolini, Rossellini & Gregoretti
Au ciné, un blasphème est vite arrivé !