Vous souvenez-vous des Pogs, ces petites rondelles de carton que l’on s’amusait à collectionner dans les cours de récréation ? Si tel est le cas, avez-vous connaissance de ce qui se cache derrière l’acronyme POG et saviez-vous qu’une version existait déjà au Japon au 17e siècle ? Revenons un temps en enfance avec cette liste en neuf points qui sentent bon la nostalgie des années quatre-vingt-dix !
1/ Règles du jeu
Une partie de Pogs se joue généralement à deux joueurs. Chacun s’entend sur un nombre de Pogs à miser qu’ils empilent ensuite (minimum deux, mais on a vu de sacrées tours de rondelles de carton dans notre enfance).
Le premier joueur est tiré à pile ou face et c’est généralement le kinni (ou dégommeur, ou encore slammer), un Pog plus épais en plastique ou métal généralement, qui fait office de pièce de monnaie. Les joueurs lancent leur kini chacun leur tour sur la pile de pogs et tentent d’en gagner un maximum en les retournant.
2/ Origine
Les pogs viennent d’Hawaï, et plus précisément de Maui, deuxième plus grande île de l’archipel. On jouait déjà au milk caps, nom anglais des Pogs, à la fin des années 1920 ainsi que durant la décennie suivante. On se servait alors des capsules des bouteilles en verre, notamment de lait, pour jouer aux pogs.
Bien plus tard, au début des années 90, une professeure du nom de Blossom Galbiso montra à ses élèves ce jeu qui l’avait tant amusée quand elle était enfant. Ceci marqua le début d’un nouvel âge d’or du jeu qui s’est étendu année après année sur toute la planète. Par ailleurs, ces enfants et leur institutrice jouaient avec des capsules de la marque de multifruit hawaïenne POG (pour Passionfruit, Orange, Guava) qui a donné son nom au célèbre jeu.
3/ Le Menko
Le Menko est la version japonaise des Pogs, dont on trouve déjà une trace au 17e siècle durant l’ère Edo ! Nommé à cette époque men’uchi, ces anciens Pogs nippons étaient faits en argile moulée cuite au four. Plus tard, les petites pièces d’argiles furent remplacées par des cartes à jouer et le jeu prit le nom de Menko. Le but est toujours le même, jeter une de ses cartes pour en retourner le plus possible sur une pile et remporter celles retournées.