Laïka, le premier animal dans l’espace : 16 faits sur son destin tragique

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Crédits: Captures Pinterest intégrées dans l'article/Montage : La Liste

Le 3 novembre 1957, s’élance dans le ciel le satellite soviétique Spoutnik 2, le deuxième engin spatial mis en orbite dans l’histoire. Au milieu des instruments de mesure se trouve la chienne Laïka qui deviendra le premier animal dans l’espace. Malheureusement, elle meurt quelques heures après avoir quitté la Terre. Symbole de la maltraitance animale par le monde scientifique, Laïka est rentrée bien tristement dans l’histoire. Pour rendre hommage à son sacrifice, voyons ensemble 16 faits sur son destin qui fascine autant qu’il révulse.

1/ Après le retentissement international de la première mise en orbite d’un satellite (Spoutnik 1) le 4 octobre 1957, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev veut un nouvel exploit spatial. Il désire marquer les quarante ans de la révolution russe de 1917 qui doivent avoir lieu début novembre. Les scientifiques disposent alors de quelques semaines pour mettre en place la mission Spoutnik 2 qui doit envoyer dans l’espace un être vivant.

2/ Quand les Soviétiques trouvent Laïka dans les rues de Moscou, elle est alors âgée de 3 ans. Son pédigrée est inconnu, mais on suppose qu’elle est née d’un croisement d’un terrier et d’un husky.

3/ On la baptise de plusieurs noms comme Limontchik, Kudryavka ou Joutchka. Mais c’est Laïka qui est retenue, car plus facile à prononcer pour les étrangers.

4/ En russe, Laïka veut dire aboyeur. Le nom désigne aussi le croisement supposé auquel elle appartient.

5/ Les Soviétiques forment deux autres chiennes à la mission : Mouchka et Albina.

6/ On choisit que des chiennes, car elles n’ont pas besoin de lever une patte pour uriner. Elles nécessitent ainsi moins d’espace dans l’habitacle.

7/ Parmi les entraînements atroces qu’elles subissent, les scientifiques les maintiennent dans des cages de plus en plus petites pour les acclimater aux espaces exigus. Ces périodes d’enfermements pouvaient durer jusqu’à 20 jours.

8/ On les place aussi dans des centrifugeuses et dans des dispositifs simulant le son assourdissant d’une fusée au décollage.