“À peu de choses près”, une expression française qu’on connaît bien et qu’on ne manque pas d’utiliser au quotidien. Dans l’Histoire aussi, elle se justifie. Voici quelques décisions de dernière minute, qui, si elles avaient été prises un peu plus tôt, auraient pu prétendre modifier le cours de l’Histoire…
Dans la vie, tout ne se passe pas toujours comme on l’avait prévu. Et parfois, il suffit de peu pour qu’on échappe à la catastrophe. Ou qu’on passe à côté de sa chance, au choix… Dans le cours de l’Histoire, c’est un peu la même chose. Et si les autorités soviétiques avaient annoncé la catastrophe de Tchernobyl dès la fonte du réacteur ? Et si les matelots du Titanic en charge de surveiller les icebergs avaient tiré la sonnette d’alarme quelques minutes plus tôt ? Aurait-on évité la catastrophe ? Avec des si, on refait le monde…
1/ Et si : le commandant Rommel n’était pas rentré en Allemagne fêter l’anniversaire de sa femme du 5 au 6 juin 1944
Du 5 au 6 juin 1944, le commandant Rommel, chargé de défendre l’Allemagne en Europe, rentre chez lui fêter l’anniversaire de sa femme. À peu de choses près, le débarquement des troupes anglo-saxonnes lui est passé sous le nez. Vous connaissez la suite…
2/ Et si : les autorités russes avaient annoncé la catastrophe de Tchernobyl dès la fusion du réacteur
Personne ne peut rester insensible à la ville de Tchernobyl. Une catastrophe nucléaire qui a propagé dans l’atmosphère l’équivalent de 400 fois la bombe d’Hiroshima ! À l’époque du drame, au moment de la fusion du réacteur de la centrale le 21 avril 1986, le gouvernement russe n’a pas cru bon informer les habitants de la ville de l’accident nucléaire immédiatement…
3/ Et si : l’opérateur du Titanic n’avait pas ignoré les alertes radio d’un autre bateau
Ne remettons pas tout de suite en cause la vigie. Le naufrage du Titanic, dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, est provoqué par un iceberg que le paquebot heurte là tribord, le faisant couler en moins de trois heures. Si la vigie n’a pas aperçu le bloc de glace terrifiant assez tôt, ce n’est pas à cause du baiser langoureux échangé entre Jack et Rose (dédicace aux cinéphiles), mais bien parce que les conditions météorologiques et climatiques ont joué un rôle prépondérant. Nuit noire au ciel peu dégagé, bateau qui maintient une vitesse trop élevée… Pas de quoi accuser les pauvres matelots !
Le comble, c’est que l’opérateur radio à bord a préféré garder sa ligne libre plutôt que de répondre aux alertes d’icebergs envoyés par un autre bateau… Pour couronner le tout, le nombre de canots de sauvetages était insuffisant. Si on ne l’avait pas cru insubmersible, on aurait peut-être pu changer le cours de l’Histoire. Mais pas de Kate ni de Léo ! Voyons le côté positif…
4/ Et si : on n’avait pas oublié de fermer une porte avant le siège de Constantinople
Constantinople n’a pas peur des sièges ennemis ! La preuve, elle a réussi à tenir mille ans avant d’être envahie en 1453 par l’Empire Ottoman. La faute à un habitant tête en l’air qui a oublié de fermer une porte d’accès à la ville… Un oubli qui a changé le cours de l’Histoire. L’accusé doit encore culpabiliser depuis l’au-delà…
5/ Et si : les Américains n’avaient pas oublié le changement de fuseau horaire dans leur tentative d’envahir Cuba
Le 17 avril 1961, les Américains débarquent à Cuba, fraîchement communiste. L’opération est un désastre. La cause : une erreur toute bête (parmi d’autres selon les historiens) de fuseau horaire ! Une défaite américaine cuisante.