5/ Seul avec ses souris
Rats, opossums, hamsters… Certains présidents américains ont possédé ces animaux de compagnie. Cependant, le lien qui unissait les souris à Andrew Johnson (1865 – 1869) était particulier. Ce dernier fait partie des rares élus n’ayant eu aucun animal. Il fut aussi un des seuls à subir une procédure de destitution (qui échoua néanmoins). Pendant cette période trouble, l’homme ne quittait plus la Maison-Blanche. Solitaire, amer et triste, Johnson nourrissait une famille de souris blanches avec de la farine provenant de son propre moulin. Il leur donnait même des petits noms affectueux. Quelques étages plus bas, sa fille s’employait à débarrasser la bâtisse de toutes ces vermines, alors que celles-ci étaient peut-être les uniques amis de son père.
6/ Un œuf, deux œufs, trois…
En plus de l’alligator, John Quincy Adams (1825 – 1829) possédait aussi des vers à soie. Pour être plus précis, ils appartenaient à sa femme, Louisa. Les insectes vivaient dans des arbres de la Maison-Blanche. Le président montrait de l’intérêt pour les curieux animaux de compagnie de sa compagne en comptant leurs œufs par exemple.
7/ Pete, le conseiller de l’ombre
En 1922, un journaliste écrivit : « Pete a assuré ses fonctions. Lors de la conférence de ce vendredi, Pete est entré dans les bureaux de l’exécutif avant même que la réunion ne commence, a fait des allers-retours agiles pendant les débats et a été l’un des derniers à partir. » Toutefois, Pete n’était pas un conseiller zélé comme les autres. C’était en effet l’écureuil de la Maison-Blanche durant le mandat du président Warren Harding (1921 – 1923). L’animal se promenait librement dans les couloirs et se nourrissait des mains du personnel qui croisait sa route. Quand Warren Harding mourut prématurément, Pete retourna toute seule dans la forêt. En effet, oui, il paraîtrait que Pete était une femelle.
8/ Il fallait que cela soit des serpents
« Je peux soit gérer Alice ou le pays. Je ne peux pas faire les deux » aurait dit Théodore Roosevelt (1901 – 1909) en parlant de sa fille. Celle-ci défrayait en effet la chronique à Washington en dépensant des sommes folles en vêtements, en buvant de l’alcool et en fumant des cigarettes au cours de parties de poker endiablées… Un jour, la jeune femme trouva un petit serpent vert qu’elle nomma Emily Spinach en l’honneur de sa tante, apparemment aussi mince que le reptile. Un des fils de Roosevelt aimait également les serpents. Il fit ainsi plusieurs fois interruption durant d’importantes réunions pour montrer à son père les serpents qu’il avait achetés, devant une audience bien entendu médusée. Roosevelt appréciait néanmoins particulièrement les bêtes, il avait même un blaireau.
Source : Presidential Pet Museum