Si la plupart des stations de métro parisien portent des noms de quartiers, de lieux ou de monuments, une petite poignée s’est fait baptisée par des noms propres composés. Chaussée d’Antin-La Fayette, Barbès-Rochechouart ou encore Strasbourg-Saint-Denis quelle peut donc bien être la raison de cette combinaison ? Nos cours d’histoire ne nous avaient pas parlé d’un Michel-Ange-Molitor, ni d’un Richelieu-Drouot… On vous doit une petite explication.
1/ Station Montparnasse-Bienvenüe (ligne 4, 6, 12 et 13)
Derrière cette combinaison se cache un hommage au Breton Fulgence Bienvenüe, fondateur du métro parisien. Son nom ne pouvait être associé qu’à Montparnasse, ce quartier de Paris où les Bretons règnent en maîtres !
2/ Station Trinité-d’Estienne-d’Orves (ligne 12)
Une station de métro qui rend hommage au résistant Henri d’Estienne-d’Orves, et qui se trouve face à l’Eglise de la Trinité, dans le neuvième arrondissement.
3/ Station Richard-Lenoir (ligne 5)
Une combinaison logique qui souligne la collaboration entre Richard et Lenoir, fondateurs associés d’une manufacture de coton située rue de Charonne.
4/ Station Michel-Ange-Molitor (ligne 9 et 10)
Une surprenante combinaison qui mêle le peintre italien Michel-Ange à Gabriel Molitor, Général sous Napoléon.
5/ Station Alma-Marceau (ligne 9)
L’Alma est un fleuve de Crimée qui a donné son nom à la bataille éponyme. François Séverin Marceau, quant à lui, fut un général de la Révolution française.
6/ Station Censier-Daubenton (ligne 7)
Une fusion sans réelle explication entre le peintre Louis Jean-Marie Daubenton et la rue Censier, autrefois rue Sans-Chief, signifiant une impasse.