Morts étonnantes : 10 décès surprenants ou stupides datant de l’époque victorienne

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Il n’y a pas de mort bête… Ou peut-être que si ! Ces décès datant de l’époque victorienne sont en tout cas pour le moins surprenants. Voici 10 morts étonnantes à faire froid dans le dos ou à esquisser un sourire gêné…

Le règne de la reine Victoria en Angleterre a beaucoup marqué les esprits. C’est une période charnière de l’histoire, durant laquelle la Révolution Industrielle a battu son plein. En sciences, Charles Darwin a publié sa fameuse théorie de l’évolution, tandis que la littérature a été marquée par le genre gothique. Mais il y a une ombre noire au tableau. Malgré le raffinement auquel les aristocrates prétendaient, certains n’ont pas pu échapper à un destin funeste. Finesse, intelligence et burlesque… voici 10 morts étonnantes de l’époque victorienne !

1/ Un suicide à la pointe de la mode

L’apparence et le style vestimentaire étaient très importants à l’époque victorienne. En 1861, l’épouse de Napoléon III admirée pour sa grande beauté, a porté une robe qui n’a laissé personne de marbre. D’une superbe couleur vert émeraude, elle est devenue un indispensable de la garde-robe ! Afin d’obtenir cette teinte particulière, les fabriques de vêtements mélangeaient du cuivre et de l’arsenic. Ce dernier élément est également un poison mortel. La fleuriste Matilda Scheurer en a d’ailleurs subi les conséquences : elle est morte à cause de cette poudre verte dont elle a abusé pour confectionner ses fleurs artificielles.

Tandis que tout le monde pensait qu’il s’agissait d’un accident, la réalité était toute autre. La jeune femme se serait en effet suicidée après s’être procuré la substance chez un marchand, sans aucune difficulté…

 

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2/ La danse d’une morte-vivante

Marion Hillitz est décédée en 1878 des suites d’une longue maladie. Ses proches se sont réunis autour de son cercueil encore ouvert dans l’intention de prier pour elle. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque sans prévenir, la « défunte » se redressa sur son lit de mort ! Elle aurait tint le discours suivant : « Je ne suis pas encore morte, mais ce sera pour bientôt », avant de se mettre à danser et à chanter dans la pièce. Comme elle l’avait prédit, la vieille femme mourut dans la nuit suivant cet événement atypique…

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3/ Une souris dans la gorge

Dans une usine en 1878, une ouvrière prit peur en apercevant une souris courir dans son atelier. Un collègue accourut lui venir en aide. Après une course-poursuite semblable à une scène de Tom et Jerry, il finit par attraper le petit rongeur. Mais la souris n’était pas dupe : elle se dégagea de la main de son agresseur et disparu dans sa manche, pour ressortir par le col. Le travailleur, la bouche grande ouverte, fut d’autant plus surpris lorsque l’animal bondit dans sa bouche afin de s’y réfugier ! Le pauvre mourut dans d’atroces souffrances, la souris s’agitant et mordant à l’intérieur de sa gorge et de sa poitrine.

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4/ La mort d’un lève-tard

Sam Wardell était un allumeur de réverbères à New-York. Ce métier aujourd’hui disparu était essentiel à la vie des citadins du XIXe siècle. Peu avant la tombée de la nuit, les personnes comme Sam Wardell devaient allumer les lampadaires à gaz des rues de la ville. Mais ils étaient aussi contraints d’aller les éteindre au lever du jour. Le hic, c’est que Sam Wardell était un lève-tard. Pour ne pas être en retard au travail, il avait recourt à une technique étrange. Avec du fil de fer, il attachait la cloche de son réveil avec une lourde pierre d’environ 5 kg. Il la plaçait ensuite en haut d’une étagère. Lorsque le réveil s’arrêtait de sonner, la pierre s’écrasait sur le sol et Sam Wardell était sûr de sauter du lit !

Cette méthode atypique fit ses preuves durant plusieurs années. En 1885, le falotier organisa une fête chez lui le soir de Noël, déplaçant ses meubles pour faire de la place à ses invités. Il ne les replaça pas avant d’aller se coucher. Malheureusement pour lui, la pierre écrabouilla sa tête en chutant de l’étagère le lendemain matin… Une des morts étonnantes les plus bêtes !

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5/ Double enterrement

En 1872, Henry Taylor exerçait le métier de porteur de cercueil. Accompagné de cinq autres hommes, il était chargé de rapporter une bière dans un cimetière londonien. On le sait tous, il pleut souvent au Royaume-Uni et ce jour là ne fut pas une exception. Une fois à côté de la tombe, Henry Taylor et ses collègues durent se tourner afin que le corps se retrouve dans le bon sens une fois enterré. Henry Taylor glissa sur le sol et tomba, ce qui signa son arrêt de mort. En effet, ses confrères lâchèrent le cercueil pour ne pas s’effondrer à leur tour et ce dernier écrasa Henry Taylor encore au sol, le tuant sur le coup…

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