Pollution humaine : 10 types de pollutions dont on parle moins

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La pollution est partout. Dans les villes, dans les campagnes, sur la plage ou en montagne. Mais aussi dans l’air que l’on respire ou dans l’eau que l’on boit au robinet. La pollution humaine ne s’arrête pas aux déchets. Voici 10 types de contaminations qui pourraient nous rendre défaitistes…

La pollution humaine est un terrain bien vague. Car plus encore que les émissions de carbone émanant d’une voiture particulière, des déchets plastiques ou des mégots jetés par inadvertance, il existe bel et bien une pollution cachée. Ou du moins, peu évoquée. La pollution humaine revêt plusieurs formes, et il est temps de toutes les connaître pour mieux les combattre.

1/ La pollution numérique

Une pollution immatérielle, mais qui fait autant de ravages. Internet est considéré comme l’une des sources de pollution humaine les plus importantes. C’est bien simple, s’il s’agissait d’un pays, il serait le troisième plus gros consommateur d’électricité (1 500 kilowatts-heures par an, derrière la Chine et les USA). Le numérique consommerait 10 à 15 % de l’électricité mondiale (cela dit, ces chiffres varient – en restant tous effarants).

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2/ La pollution lumineuse

La pollution lumineuse désigne la présence de lumière nocturne anormale et les causes de l’éclairage artificiel sur la faune et la flore, mais aussi la santé humaine. Vous n’êtes pas sans savoir l’attrait des papillons pour la lumière, par exemple. Ni des oiseaux marins pour les phares. Ainsi, les scientifiques ont observé que l’éclairage artificiel nocturne était susceptible de déséquilibrer les oiseaux migrateurs par exemple, en leur faisant perdre leur sens de l’orientation. Les taux de mortalité de cette espèce seraient conséquents.

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3/ La pollution sonore

Eh oui, la pollution humaine passe aussi par le bruit. Celui des klaxons, des moteurs d’avion, des autoroutes ou des discothèques, qui achèvent d’effrayer les oiseaux de nuit. Les animaux sont dotés de mécanismes leur permettant d’analyser les bruits naturels comme le vent, l’orage, la pluie ou les chants d’autres animaux. Certaines activités humaines produisent aujourd’hui de nouveaux sons, qui peuvent troubler le cycle de vie des animaux, voire même les tuer dans le cas de certains mammifères marins, de par l’intensité du bruit. La communication entre les espèces se voit elle aussi altérée. La pollution sonore n’épargne pas non plus les humains.

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4/ La pollution visuelle

Cette forme de pollution n’est pas la plus dangereuse. Elle révèle plutôt un jugement esthétique : les panneaux publicitaires et architectures modernes installés dans les villes (abribus, infrastructures de tourisme, etc.) peuvent en faire partie. Néanmoins, pour construire et alimenter ces dispositifs, les déchets ne sont pas à exclure…

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5/ La pollution des sols

Déchets plastiques aux particules incrustées ou pesticides et herbicides chimiques, la pollution des sols n’est pas celle à laquelle on pense en premier.

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