Floriane
4/ Affaire des écoutes de l’Elysée
C’est à la suite des attentats de la Rue des Rosiers en 1982, que François Mitterrand crée une cellule antiterroriste composée par plusieurs gendarmes et dirigée par Christian Prouteau dont le but est d’assurer la protection du président. François Mitterrand se sert de cette cellule pour mettre sur écoute de façon illégale 150 personnes entre 1983 et 1986, notamment Jean-Edern Hallier, journaliste souhaitant révéler l’existence de Mazarine, Edwy Plener qui enquête sur une autre affaire de l’époque des Irlandais de Vincennes et d’autres. Ce sont National Hebdo, le Canard Enchaîné et Libération qui révèlent l’affaire, mais le président la niera jusqu’à la fin de sa vie.
5/ Affaire du Rainbow Warrior
Le Rainbow Warrior est un navire de Greenpeace qui s’était rendu en 1985 en Nouvelle-Zélande dans le but de protester contre les essais nucléaires qui avaient lieu à l’époque sur l’île. Le ministre de la défense français, Charles Hernu (voir photo), avec le consentement du président de la république de l’époque François Mitterrand ont commandité un sabordage du navire grâce à deux espions des services secrets français. Le « couple Turenge » comme ils se sont fait appeler, avaient posé deux bombes dans le chalutier ce qui a causé un mort (le photographe de l’association) et a transformé le sabotage en attentat.
6/ Affaire des ventes d’armes à l’Angola
Cette affaire éclate en 1999. Les forces loyalistes de l’Angola en pleine civile a reçu près de 800 millions de dollars de chars, navires et munitions de la part de Pierre Falcone et d’Arcadi Gaydamac de 1993 à 1998 alors que la France avait officiellement refuser d’aider ces forces. Or, secrètement, l’Hexagone et son ministre de l’intérieur Charles Pasqua (voir photo) facilitaient cela. De nombreux politiques savent mais restent silencieux en échange de pots-de-vin, ce qui permet à de nombreux hommes d’affaires, élus et conseillers de se rencontrer, tels que Jean-Christophe Mitterrand, Jean-Charles Marchian…
