6/ Des côtes en plus
Un adulte sur 500 aurait une côte en plus. A l’origine, nous en avons deux douzaines, mais ces sacrés veinards (ou plutôt veinardes, car la majorité sont des femmes) en posséderaient 25 ou 26 !
7/ Le pouvoir de percevoir des couleurs invisibles à l’oeil nu
Le tétrachromatisme est le fait de distinguer beaucoup plus de nuances de couleurs à l’oeil nu que les autres. Prenons un pissenlit, par exemple. Là où vous voyez (seulement) du jaune, une personne tétrachromatique verra bien d’autres nuances. Pour réunir ces conditions, votre rétine doit disposer de certains types de cônes et bâtonnets y compris en cas de faible lumière. Les scientifiques avancent qu’il s’agit d’une mutation du chromosome X, qui permettrait aux principaux intéressés de distinguer plus de 99 millions de couleurs (quand nous en distinguons 1 million) ! Des palettes Pantone ambulantes, en somme…
8/ Une génétique « chimérique » à la peau en mosaïque
Savez-vous ce qu’est une chimère ? Les Grecs antiques la définissaient comme une créature mutante, croisement entre un lion, une chèvre et un serpent. Le chimérisme humain est extrêmement rare, et indique un paramètre supplémentaire de l’ADN. Les « chimères » concerneraient moins d’une centaine de cas. Elles apparaîtraient dans le cas de grossesses gémellaires, plus fréquentes encore suite à une PMA. Le phénomène peut se traduire par une peau en « mosaïque » (pigmentation spécifique) ou une hétérochromie (yeux de couleurs différentes).
9/ Un temps de récupération deux fois plus court
Les gens qui ont la chance d’avoir un temps de récupération très court ont besoin de deux fois moins de sommeil que les autres. Ce fut le cas de Salvador Dali, Winston Churchill ou Margaret Tatcher. Cette particularité physique serait en réalité une mutation du gène DEC2.
10/ Un muscle palmaire, ce tendon de la main super-puissant
Quand nos ancêtres grimpaient encore aux arbres, ils avaient un muscle de la main particulier pour les soutenir. Un tendon en acier, en quelque sorte. Aujourd’hui, seuls 16 % auraient conscience de ce muscle de la main (un tendon, plus exactement), bien plus résistant que les autres. Pour savoir si vous faites partie de cette élite, réalisez l’exercice suivant : placez votre main sur une surface plane, paume vers le haut. Avec votre pouce, touchez votre auriculaire et levez les deux lentement. Si vous voyez un ligament sur votre poignet, bingo, vous avez une main d’exception ! Le cas échéant, pas, d’inquiétude, il ne sert à rien et on pourrait même vous le sectionner sans que vous vous en aperceviez ! Et ce n’est pas une blague…
Retrouvez les particularités physiques de ces personnes insolites en vidéo :