3/ Stubbins Ffirth, qui s’incise les bras et se met au contact de malades
En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune, la pire de l’histoire américaine, ravage la ville de Philadelphie. Stubbins Ffirth, alors étudiant en médecine, est connu pour ses recherches peu conventionnelles autour des causes de la maladie. Celui-ci affirme que la fièvre jaune n’est pas contagieuse. Selon lui, sa propagation est favorisée par la chaleur et les perturbations physiologiques estivales. L’étudiant décide alors de se mettre en contact avec des personnes infectées. Il incise d’abord ses bras et étale du vomi dans les coupures puis sur ses yeux. Il poursuit ses tentatives et s’efforce de prouver que d’autres fluides corporels donnent le même résultat. N’ayant pas contracté la maladie à l’issue de ses expériences scientifiques, il confirme sa première hypothèse. 60 ans après sa mort, Carlos Finlay découvrira que la maladie se transmet par les moustiques…
4/ Frederick Hoelzel, qui avale des objets non comestibles pour observer leurs effets sur la digestion
Pour connaître le temps nécessaire au corps à digérer un objet non comestible, Fréféric Hoelzel ingurgite tout et n’importe quoi. Graviers, billes de verre, roulements, ficelles ou câbles. En 1930, il publie ses recherches dans l’American Journal of Physiology sous le titre: « Le rythme de transit de matières inertes à travers l’appareil digestif ». Malgré des habitudes alimentaires farfelues, le chercheur vécut tout de même jusqu’à l’âge de 74 ans…