Créatures intelligentes des fonds marins, les pieuvres n’ont pas fini de nous étonner. Ces céphalopodes possèdent en effet un organisme incroyable capable de prouesses insoupçonnées. En outre, des recherches sur elles sont en cours et pourraient changer radicalement notre manière de voir le monde animal. Avec cette liste de dix faits surprenants, on fait le point sur ces merveilles de la nature que sont les pieuvres !
1/ La différence entre poulpe et pieuvre
Il n’y a tout simplement aucune différence entre poulpe et pieuvre. Les deux termes définissent la même espèce de mollusques appartenant à la famille des céphalopodes. Le mot « pieuvre » est plus récent cependant et a été introduit dans le livre Les Travailleurs de la mer de Victor Hugo (1866) qui rencontra un tel succès que l’appellation rentra dans le langage courant.
2/ L’agilité et la rapidité surprenantes des pieuvres
Composé à 90 % de muscles, l’organisme des poulpes leur offre une agilité hors du commun. Leur corps peut en effet se contracter pour se frayer un chemin dans des trous incroyablement petits. Les pieuvres sont par ailleurs plus rapides que des nageurs olympiques. En cas de soucis, elles peuvent se propulser sous l’eau à la vitesse de 45 kilomètres par heure !
3/ Elles peuvent faire repousser leurs tentacules
Comme les geckos avec leur queue, les pieuvres peuvent faire repousser chacune de leurs huit tentacules. Toutefois, contrairement aux lézards, les nouveaux membres sont aussi résistants que les anciens. Plus étonnant encore, la molécule qui semble responsable de cet exploit est également présente dans le corps humain. De quoi ouvrir de belles perspectives en médecine régénératrice !
4/ Le plus vieux fossile de pieuvre
Le Field Musueum of Natural History à Chicago abrite le plus vieux fossile d’un ancêtre possible de l’espèce : le Pohlsepia mazonensis. Il s’agit d’une créature qui vivait il y a 140 millions et qui présentait déjà les huit tentacules caractéristiques.
5/ Les poulpes ont trois cœurs
Le sang bleu des poulpes circule grâce à trois cœurs qui n’ont pas tous la même fonction. Deux servent à pomper le fluide vital jusqu’aux branchies, tandis que le dernier irrigue tout le reste. Celui-ci s’arrête en outre quand la pieuvre se met à nager, ce qui rend cette action très fatigante pour elle.