Peintures célèbres : 10 tableaux d’art très connus qui cachent des secrets étranges

6/ L’oreille mutilée de Van Gogh

Le peintre n’a pas fini de nous surprendre. En 1889, il réalise son fameux Autoportrait à l’Oreille Bandée. Il s’est en effet coupé le lobe de l’oreille avec un rasoir un an plus tôt. Ce qui est particulièrement frappant dans ce tableau, c’est que Van Gogh n’a que 35 ans au moment où il le peint. On lui donnerait au moins 10 ans de plus ! Mais ce qui est encore plus étonnant, c’est qu’il s’agit de l’oreille droite qui est bandée, et Van Gogh s’était blessé à l’oreille gauche… On suppose qu’il aurait utilisé un miroir pour mieux définir ses propres traits, d’où l’inversion du bandage.

7/ Une peinture célèbre remplie de symboles

Delacroix s’inspire de la révolution des Trois Glorieuses pour peindre son illustre Liberté Guidant le Peuple en 1830. L’artiste a longuement étudié les œuvres artistiques antiques, afin de proposer une représentation de la République Française mêlant symbolisme et modernité. Par exemple, la liberté est personnifiée par une femme du peuple, menant ce dernier à la victoire. Son bonnet rappelle les sans-culottes et le drapeau tricolore est le nouvel emblème de la France. Le blanc représente la monarchie, tandis que le bleu et le rouge qui l’encadrent rappellent la révolution et la ville de Paris. Enfin, son fusil permet de la situer dans son époque, tandis que la nudité de ses seins réfère à la mode antique. Le petit garçon à sa gauche est sans doute celui qui a inspiré Victor Hugo pour créer Gavroche dans Les Misérables.

8/ Un tableau célèbre qui fait polémique

L’illustre Radeau de la Méduse est né entre 1818 et 1819. C’est le peintre Théodore Géricault qui en est l’auteur. Pour le réaliser, il s’est inspiré d’un véritable naufrage de 1816. Le capitaine du bateau La Méduse abandonne son équipage après avoir mené le navire à sa perte. Géricault, s’inspirant des témoignages des survivants du naufrage, immortalise leur récit à l’aide de ses pinceaux. Les rescapés parlent aussi d’anthropophagie, que le peintre n’a pas hésité à exhiber sur sa toile. Ce tableau avait pour but de représenter la réalité sans artifices.

9/ Le malicieux David

Jacques-Louis David était le peintre officiel de Napoléon Ier. Ce n’est donc pas étonnant que l’empereur lui ait demandé d’immortaliser son couronnement sur une toile. C’est alors entre 1805 et 1807 que David s’attelle à la réalisation du Sacre de Napoléon. Il y peint une multitude de personnages différents, dont bien entendu Napoléon et son épouse Joséphine, mais aussi la mère de l’empereur et d’autres membres de la cour royale. Mais l’artiste a également représenté sa famille et lui-même dans la tribune au fond du tableau. Certains de ses élèves et collègues de l’École de David sont aussi présents. Un tableau qui cache un secret plutôt amusant !

10/ Une dernière retouche aux peintures célèbres

En 1946, Pierre Bonnard peint sa dernière toile intitulée l’Amandier en Fleurs. Cet artiste particulièrement perfectionniste pouvait rectifier ses lignes et ses teintes des milliers de fois, avant de juger que son tableau était parfait. Même après avoir exposé une oeuvre dans une galerie, Bonnard était capable d’aller retoucher une partie de celle-ci, avec ou sans autorisation. Ce fut le cas pour l’Amandier en Fleurs, exposé à l’époque au Musée du Luxembourg. Une partie de sa signature a alors été effacée. C’est d’ailleurs de là qu’est né le verbe « bonnardiser », qui signifie retoucher une peinture inlassablement.

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Des peintures célèbres dont on était loin d’imaginer les mystères !

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