10 remèdes insolites de la médecine du Moyen Âge à se tordre de douleur

6/ La mode du lavement

Durant la Renaissance, Louis XIV en aurait subi plus de 2 000. Au fil de l’Histoire, ce remède a d’ailleurs toujours eu beaucoup de succès, mais il faut rappeler que les poires à lavement étaient bien plus imposantes à l’époque du Moyen Âge. La pratique était tellement à la mode chez les médecins médiévaux que l’on prescrivait ce remède pour traiter bien des maux. On peut toutefois douter de l’utilité d’un lavement pour un cas de possession par le Diable.

7/ La chirurgie sans chirurgien et anesthésie

Imaginez : vous êtes au Moyen Âge et vous souffrez de cataracte. Cependant, suite à une décision du Pape en 1215 afin que les hommes d’Église se concentrent sur leurs offices, le prêtre du village a arrêté de pratiquer la médecine depuis quelque temps. C’est donc votre cousin, fort d’une expérience de dix ans à aider ses vaches à mettre bas qui va vous essayer de mettre votre œil d’équerre à l’aide d’un gros pic. Vous ne serez en revanche bien sûr pas anesthésié.

8/ Le fameux fer chauffé à blanc…

… afin de cautériser les hémorroïdes. Au Moyen Âge, la religion prenait une part importante dans les explications des maux. Ainsi, ne pas prier Saint Fiacre, le patron qui protège contre les hémorroïdes, pouvait amener à en attraper. S’en suivait une douloureuse opération, toujours sans anesthésie. Une autre solution était de partir en pèlerinage sur le rocher du Saint en Irlande et prier pour un miracle.

9/ La trépanation, le doliprane médiéval

Que faire au Moyen Âge en cas de migraine ? Opter pour une bonne vieille trépanation pardi ! Il s’agit de faire un trou dans le crâne du malade grâce à un trépan, et ce, toujours sans anesthésie bien entendu. On trouve des traces du remède dans le Néolithique. La trépanation continue à être pratiquée de nos jours, motivée par la croyance que l’opération pourrait accroître les capacités cérébrales. Elle est toutefois illégale dans pas mal de pays du monde.

10/ Une vessie bloquée… vous valait une tige dans l’urètre !

La médecine médiévale était parfois assez simple et allait droit au but. Quand une infection se déclarait et que la vessie se bouchait, l’option retenue pour guérir le malade était de lui enfoncer une tige métallique dans l’urètre jusqu’à atteindre le nœud du problème. Par ailleurs, en cas de calculs rénaux, il n’était pas rare que le praticien prescrive de solides attaches pour éviter que le patient ne bouge. Ensuite, le docteur procédait directement à la main au retrait des caillots à grand renfort d’incisions, le tout toujours sans anesthésie.

Alors, vous avez eu mal ? Ou peut-être cette liste a-t-elle fait passer vos douleurs ? Quoi qu’il en soit, il ne faut pas juger trop durement les pratiques d’un autre âge. Les croyances de l’époque influençaient beaucoup la médecine du Moyen Âge. En revanche, les connaissances médicales dans d’autres régions du monde étaient bien plus avancées, notamment la médecine arabe ou chinoise. 

Sources : 1 2