11 monuments antiques détruits par les terroristes

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De plus en plus à court de moyens, Daesh a entrepris une opération de destruction de masse de monuments antiques. La ville de Palmyre, en Syrie, est une des premières victimes de cette folie destructrice. Cette ville antique regorge de nombreux vestiges archéologiques et a aujourd’hui été reprise des mains des djihadistes. Mais de nombreux monuments ont été rasés par leur passage. De nombreux autres pays sont également les victimes de ce massacre archéologique. Voici donc 11 monuments antiques détruits par les terroristes.

1) Le site archéologique de Nimroud

Considéré comme l’une des plus grandes métropoles de la Mésopotamie antique, ce site archéologique était auparavant la capitale de l’Assyrie (ancienne région de la Mésopotamie qui s’étendait sur la totalité ou une partie de différents pays : la Syrie, l’Irak, le Liban, la Turquie et l’Iran). Déjà dégradé dans les années 90, ce site qui abritait de nombreux palais et temples grandioses a été complètement rasé au bulldozer et à l’explosif par les terroristes.

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2) Le site archéologique d’Hatra

Ancienne cité arabe de Haute Mésopotamie située dans le nord de l’Irak actuel, Hatra a longtemps été une cité importante, capitale d’un puissant royaume. Le 7 mars 2015, la ville antique a été pillée et détruite, là aussi par des bulldozers et explosifs. Ces pertes considérables ont été suivies par un commerce illicite de plusieurs œuvres antiques. Le 26 avril 2017, les ruines ont été reprises à Daesh.

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3) La Bibliothèque du musée de Mossoul

Le bâtiment n’est pas un site archéologique, mais il conservait de nombreux ouvrages rares et anciens témoignant pour certains de la naissance de l’écriture dans la région. Certains de ces livres datent de 5 000 avant J-C. Mais en 2015, les terroristes font irruption dans la célèbre bibliothèque, et détruisent des milliers d’ouvrages d’une valeur incalculable.