6/L’exercice des astronautes
L’absence de gravité fait planer un grand risque pour la santé des équipages. En effet, nos muscles et nos os sont mis tout le temps à contribution sur Terre, ce qui n’est pas le cas dans l’espace. Pour compenser, il faut donc faire beaucoup d’exercices afin que le corps ne s’affaiblisse pas trop. De plus, la pression artérielle étant moins importante, le cœur devient plus fainéant, ce qui peut entrainer des conséquences fâcheuses une fois revenu sur Terre.
7/La santé mentale des astronautes
Voyager sur une très longue durée, sans intimité, en compagnie de gens que l’on n’apprécie peut-être pas et avec de la mauvaise nourriture constitue un véritable défi pour la santé mentale des astronautes en mission d’exploration spatiale. Une des solutions privilégiées est une mise en sommeil du personnel de bords, mais il reste encore d’importants progrès à faire dans ce domaine.
8/Le besoin en matériaux
Pour survivre sur Mars par exemple, on imagine bien qu’il faudrait tout un tas de choses. Et on sait aussi que la place est limitée à bord d’une fusée. Heureusement, on peut trouver certains éléments directement sur les planètes où l’on se pose, comme l’eau. Toutefois, il faut transporter le matériel nécessaire afin de miner la glace emprisonnée sous le sol, ce qui multiplie le coût et le nombre des missions.
9/Les problèmes de communication
Il n’existe que peu d’outils rendant la navigation cosmique pratique. Un jeu d’antennes au sol et une poignée de satellites se retrouvent bien vite débordés quand beaucoup de demandes sont envoyées. Il faut donc toujours interroger sa base afin de savoir où l’on se trouve dans l’espace. Et plus on s’éloigne de la Terre, plus les transmissions sont lentes et les signaux dégradés.
10/Le délicat posage d’appareil
Les vitesses cosmiques sont prodigieuses, ce qui constitue un véritable défi pour le posage des appareils voués à l’exploration spatiale. Il faut en effet ralentir la fusée en utilisant le minimum de carburant, ce qui peut être possible pour une planète dotée d’atmosphère. Sinon, il faut freiner bien avant son approche finale, ce qui peut être très gourmand en énergie.
Si vous avez des idées pour vaincre ces défis limitant l’exploration spatiale, on ne doute pas que vous trouverez une oreille attentive dans les agences aux quatre coins du globe. Des progrès continuent à être faits chaque jour et il est toujours permis de rêver (surtout avec l’aide de saisissantes images). Selon vous, verrons-nous le premier être humain se balader sur Mars de votre vivant ? Discutez-en en commentaire !